Quel bac pour quel déchet ?

Connaître les bonnes pratiques permet non seulement de préserver notre environnement, mais aussi d’optimiser le processus de recyclage.

Premièrement, le bac jaune est dédié aux emballages en plastique, aux boîtes métalliques, aux briques alimentaires, aux papiers et cartons. Inutile de les nettoyer ! Pour gagner du temps, il suffit de les vider.

Le bac vert, quant à lui, accueille les déchets végétaux et les résidus de cuisine. Ces déchets organiques peuvent être transformés en compost, ce qui va être bénéfique pour les sols et les plantes. Autrement dit, ces derniers sont convertis en engrais.

Le bac gris est destiné aux déchets non recyclables tels que les sacs plastiques, les mouchoirs usagés et les objets cassés. Ces déchets doivent être correctement emballés pour éviter tout risque de contamination ou de propagation de nuisibles.

Optimiser le tri et l’espace de stockage

En maximisant l’espace de stockage à sa disposition, le tri sélectif s’effectue plus efficacement. Le geste le plus simple consiste à aplatir les déchets avant de les jeter dans le bac approprié.

Pliez les cartons, comprimez les canettes pour voir leur volume initial réduit. Il est toujours mieux d’avoir plus d’espace, même dans les poubelles. C’est particulièrement vrai dans les endroits restreints où il y a une quantité importante de déchets à gérer.

Par ailleurs, en aplatissant les déchets, on facilite le processus de collecte et de transport des matériaux recyclables. Les camions de collecte peuvent ainsi transporter davantage de déchets dans chaque trajet. Ce qui réduit les émissions de carbone liées aux automobiles.

Autres notes à retenir sur le tri

Bien qu’il soit très pratique, il ne faut pas uniquement compter sur le tri. L’idéal est d’appliquer le principe : zéro déchet. Mais est-ce possible ? Bien sûr ! Le concept vise à réduire au maximum la quantité d’objets usés quotidiennement. Celui-ci repose sur un changement d’habitudes pour une adoption de pratiques plus durables.

Pour s’appliquer :

• Utilisez des sacs en tissu
• Achetez en vrac
• Remplacez les produits en plastique par des alternatives durables
• Privilégiez les produits recyclables

Ces gestes semblent anodins, mais au fil du temps, la planète sentira la différence. Bien sûr, tous les magasins ne jouent pas le jeu du vrac et sur les rayons de nos grandes surfaces, marketing, packaging, emballages volumineux et tapageurs continuent d’encourager les comportement inadaptés.

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Un problème global

À l’échelle mondiale, la production de déchets suit une courbe ascendante. Cela tient à l’augmentation de la population et à la montée du niveau de vie dans beaucoup de pays émergents, encourageant la surconsommation.

Le type de déchets, dit « déchets municipaux » désigne les déchets solides produits par les ménages et les commerces, soit principalement des déchets générés dans les zones urbaines. Dans son rapport, What a waste 2.0, la banque mondiale présage une hausse de la production de déchets de 70% d’ici 2050. Des 2,01 milliards de tonnes actuels, on passerait à 3,4 milliards.

44% de ces rebuts sont des déchets alimentaires, 17% concernent le papier et 12% consistent en des déchets plastiques. 34% des déchets produits globalement sont imputés aux pays à revenus élevés, bien qu’ils soient mieux armés pour en disposer et les traiter (collecte, recyclage).

En 2016, la production de déchets de l’Europe se chiffre à 334 millions de tonnes selon les chiffres de la Banque Mondiale. La situation est d’autant plus alarmante que le Vieux Continent est la troisième région en termes de production de déchets derrière l’Asie orientale et pacifique, puis l’Asie du Sud.

4,6 tonnes de déchets par Français par an en France

Les derniers chiffres officiels de la France remontent à 2020, dans le cadre des bilans obligatoires imposés par l’Union européenne. De manière générale, l’hexagone produit 310 millions de tonnes de déchets. Une fois soustrait le volume des résidus issus du traitement des déchets (déchets secondaires), cela revient à 299 millions de déchets produits.

Ce chiffre est en baisse de 9,7% par rapport à 2018 mais cela s’explique, principalement, par la pandémie du COVID-19, qui a paralysé une partie de l’économie. Si l’industrie a effectivement vu sa production de déchets chuter, ce n’est pas le cas des ménages, qui enregistrent, de leur côté, une augmentation de 13%. Dans l’ensemble, chaque Français en produirait 4,6 tonnes de déchets par an.

Par secteur d’activité, la construction reste le domaine le plus polluant. À lui seul, il est responsable de 212 millions de tonnes de déchets. Il est suivi par les ménages (33 millions de tonnes), le traitement des déchets, l’eau, l’assainissement et la dépollution (25 millions de tonnes), puis l’industrie (19 millions de tonnes).

Compte tenu de la dominance du secteur de la construction, le pays finit naturellement l’année avec plus de déchets minéraux à gérer. Concernant l’épineuse question du plastique, ce type de déchet se chiffre à 2 millions de tonnes, dont 13% occasionnés par les ménages. 64,4% des déchets totaux sont soit recyclés, soit remblayés, tandis que 26,3% finissent à la décharge.

Des budgets colossaux en jeu

La Banque Mondiale estime que les coûts de la mise en place d’un système de gestion durable des déchets reviennent moins chers que l’inaction. Cependant, force est de constater que son financement reste très important. Ainsi, pour la France, 20,6 milliards d’euros ont été dévolus à la gestion des déchets en 2019.

Cette enveloppe colossale occupe à elle seule 38% du budget de protection de l’environnement et 0,8% du PIB. Les entreprises ont contribué à 55% de cette somme, devant les ménages (30%).

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Vous êtes dans l’initiative locale et vous avez l’impression de ne pas en faire encore assez. C’est normal même au niveau de notre environnement immédiat, la tâche peut être ardue. Pourtant pour vous rassurer sur votre propre commune, voici quelques chiffres vertigineux en provenance de la plus grande ville de casinos et d’hôtels au monde : Las Vegas.

La ville et ses casinos

Décrite comme « capitale mondiale du divertissement », Las Vegas est réputée pour ses célèbres casinos et sa vie nocturne animée. Située dans l’État du Nevada, aux Etats-Unis, elle attire entre 35 et 45 millions de joueurs et de visiteurs chaque année : 87% d’entre eux affirment qu’ils jouent durant leur séjour.

C’est notoire, les casinos de la ville offrent évidemment une immense variété de jeux de hasard. Tels que les machines à sous, le poker, la roulette, le blackjack et bien d’autres. Ses établissements de jeu emblématique se trouvent souvent sur le Strip, une célèbre section du Las Vegas Boulevard, où sont érigés de nombreux hôtels, casinos, centres commerciaux et autres attractions.

Pour citer quelques établissements célèbres de Las Vegas, parmi les casinos les plus connus de la ville figurent le Bellagio. Cette structure à 36 étages pour plus de 75m de hauteur est très prisée pour ses jeux, mais aussi pour ses fontaines dansantes et son atmosphère luxueuse. Quant à son parc de jeux, il est tout simplement vertigineux avec ses 2 700 machines à sous et ses 200 jeux de tables.

Le Ceasars Palace est un autre établissement emblématique de Vegas, avec son thème romain et ses spectacles de renommée mondiale. S’étendant sur 1718 m2, il compte pas moins de 1 800 machines à sous et 110 jeux de table. Enfin, sous son style hollywoodien, le MGM Grand offre lui aussi un gigantesque complexe de loisirs, avec galerie marchandes, restaurants, activités, et tout ce dont un visiteur puisse rêver sans oublier une vaste collection de jeux et de jackpots prometteurs.

Bref, chaque casino se dispute les faveurs des joueurs et recréent leur propre univers : The Venetian, Luxor, etc. Evidemment, ce ne sont que quelques exemples. Mais pour vous donner une idée, Las Vegas abrite près de 1 200 établissements disposant d’une licence de jeu. Avec environ 200 000 machines à sous, sans compter les jeux de tables. Ce n’est donc pas pour rien qu’on la longtemps considérée comme la capitale des jeux d’argent.

L’impact de Las Vegas sur l’environnement

Derrière ses fastes et ses paillettes, Las Vegas a pourtant un impact significatif sur l’environnement. C’est la rançon qu’elle paye en raison du boom de son industrie du tourisme et du jeu, d’autant plus que la ville est située dans une région désertique. Ainsi, sa consommation excessive d’eau pèse vraiment sur l’environnement.

Souvent ouverts 24h/7, les grands hôtels-casinos utilisent d’énormes quantités d’eau pour entretenir leur jardin luxuriant, leur piscine et leur fontaine. Ce qui aggrave les défis liés à la conservation des ressources naturelles. L’empreinte carbone de Las Vegas est aussi très préoccupante. Comme la ville accueille des millions de touristes chaque année, cela entraîne une augmentation remarquable des émissions de gaz à effet de serre. Les chiffres sont alarmants, car on y observe 450 tonnes métriques d’émissions de CO2 chaque jour. Cela est dû évidemment aux voyages en voiture, en avion et en bus.

A ceci s’ajoute la quantité inestimable d’énergie pour alimenter les machines à sous. Mais aussi les établissements, les éclairages et les systèmes de climatisation en général. Autre chiffre vertigineux, la belle américaine elle paie près de 144 000$ toutes les 24h, rien que pour alimenter ses bandits manchots. Tout cela contribue aux émissions de carbone de Las Vegas. Rien d’étonnant dès lors si la ville se classe parmi les 50 villes les plus polluées des Etats-Unis.

Des chiffres qui donnent envie de préférer les casinos en ligne

Plus écologiques, moins gourmands en ressources électriques, les casinos en ligne fiables seraient-il l’avenir des jeux de hasard et d’argent ? Face à ces chiffres inquiétants, voilà qui mérite réflexion. C’est d’autant plus vrai que, du côté de l’Asie, des villes comme Macao rêvent, à leur tour, de devenir de nouvelles Las Vegas, en rivalisant de gigantisme dans leurs casinos, leur nombre de jeux de hasard, et leurs divertissements.

Preuve par A+B de l’impact de l’industrie du jeu sur la pollution de Las Vegas, on a enregistré des améliorations notables quand les casinos ont fermé de façon temporaire. Ainsi entre février et mars 2020, période où la pandémie de Covid-19 était à son paroxysme, il y a eu une nette diminution de 33% des NO2 et des petites particules dans l’atmosphère de Las Vegas. C’est la preuve qu’on peut tout améliorer et que chaque effort compte.

La question reste toutefois en suspens. Peut-être que le bon équilibre entre la passion pour les casinos et la protection de l’environnement pourrait se trouver dans les casinos en ligne ? Dans ces établissement de jeux virtuels d’un nouveau genre, les opérateurs n’ont pas besoin d’investir dans des installations énergivores. Quant aux joueurs désireux de vivre le grand frisson, un smartphone ou un ordinateur combiné à une bonne connexion internet, et le tour est joué. 24/24 et 7 jours sur 7, les jeux sont aussi accessibles partout et à n’importe quelle heure, sans avoir à se déplacer et sans griller son bilan carbone !

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Pour une préservation générale de l’environnement, les mairies donnent l’exemple. Plus encore, les élus locaux ont l’obligation d’effectuer un suivi sur l’implication des citoyens. Inciter ne suffit pas, c’est pourquoi il faut agir. Agir pour un avenir écologiquement propice.

Des actions qui relèvent d’une obligation légale

Au niveau local, les mairies disposent des compétences nécessaires pour assurer l’hygiène, la sécurité et la santé des citoyens. En tant que gestionnaires du domaine public, elles peuvent contribuer à entretenir les espaces naturels et à limiter les risques.

Les maires ont aussi le pouvoir adéquat pour réprimer les infractions environnementales. Que ce soit par le biais des lois ou par l’usage de leurs compétences de police municipale et de coercition, leur juridiction est tout à fait appropriée. De plus, l’engagement des élus locaux les oblige à agir pour maintenir la salubrité publique. Ils peuvent même être tenus responsables en cas de non-respect des prescriptions environnementales.

C’est ainsi que les Éco Maires ont vu le jour en 1989. Cette organisation rassemble les élus communaux autour d’une charte qui priorise le développement durable dans leur politique. Leur mission : discuter, évaluer et résoudre les problématiques environnementales.

La gestion des déchets, transférée aux EPCI

Dans l’Hexagone, la gestion des déchets constitue une compétence essentielle confiée aux communes. Mais ces dernières peuvent transférer tout ou partie de leur résolution aux EPCI (Etablissement Public De Coopération Intercommunale). Cela comprend le traitement, la collecte, le transport, le tri et le stockage des déchets ménagers et assimilés.

Selon les données du ministère de l’Écologie, la quasi-totalité des déchets est gérée par les EPCI. De plus, la plupart de ces établissements disposent d’une compétence en collecte sélective. Dans certains cas, les communes peuvent également transférer des services à d’autres collectivités par le biais d’une convention. Cependant, il convient de limiter ces mises à disposition pour ne pas troubler la politique de gestion.

Ce transfert de compétence aux EPCI permet une administration plus efficace et coordonnée à l’échelle intercommunale. Cela favorise généralement une meilleure valorisation et traitement des déchets, tout en contribuant à la transition vers une économie circulaire.

Les maires mènent des actions environnementales

Au quotidien de leur gestion, les maires doivent mettre en place différentes initiatives visant à encourager des comportements respectueux envers l’environnement.
En organisant des campagnes locales sur les enjeux écologiques et les points importants de la préservation environnementale, les administrés devraient être plus efficacement touchés. En conséquence, le développement durable devrait nécessiter moins d’efforts.

Les actions peuvent se présenter sous forme de brochures d’information, de conférences, d’ateliers ou d’événements communautaires. Les communes peuvent aussi promouvoir des programmes de réduction des déchets via des systèmes de collecte sélective ; en fournissant par exemple des bacs de recyclage, ou en organisant des journées de collecte spéciales avec la présence de composteurs.

En plus de tout cela, les éco-mairies soutiennent l’adoption de modes de transport durables en promouvant le covoiturage ou l’utilisation de véhicules électriques. Enfin, les mairies doivent jouer un rôle exemplaire en adoptant des pratiques durables dans leurs propres activités. Cela est possible en basant les projets sur l’utilisation d’énergie renouvelable, la promotion de l’agriculture urbaine et bien d’autres moyens encore.

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Apporter son concours aux associations locales

Au niveau local, il existe bien souvent des structures qui organisent des actions en faveur de l’environnement. Commencer par aider les organismes et les associations autour de soi et dans sa propre municipalité ou région peut être une bonne option.

Pour ceux qui pensent que cela va leur prendre la moitié de la semaine, sachez que certains projets ne requièrent pas nécessairement d’engagement sur le long terme, mais seulement de manière ponctuelle. Il peut s’agir par exemple de collectes ou de ramassage de déchets. Parfois, la mission consiste aussi à entretenir un compost, nettoyer des rivières ou des espaces verts. Une balade en plein nature pour laisser derrière soi un lieu encore plus vert, c’est, en général, plutôt revalorisant et satisfaisant.

Bien entendu, les opportunités ne manquent pas, si vous souhaitez plutôt vous investir sur le long terme. De nombreuses associations environnementales cherchent régulièrement des bénévoles. Ajoutons qu’en général, quand on passe en mode local, on entre vraiment dans le concret de l’action. L’écologie n’est pas alors aussi politisée que celle qu’on trouve dans les partis politiques qui en ont fait leur credo. Il est important de le dire pour ceux qui cherchent à se rendre utiles sans nécessairement se voir en train de coller des affiches ou de faire du prosélytisme.

Sensibiliser son entourage

Une autre façon de se rendre utile consiste à intégrer des groupes de volontaires. La mission étant cette fois de sensibiliser le public aux enjeux environnementaux.

Pas besoin d’attendre des occasions particulières pour s’y mettre. Seul ou en groupe, partez à la rencontre des populations locales qui habitent à proximité des zones forestières, ou des sites de décharge, par exemple. C’est un peu plus militant comme approche, forcément.

Par ailleurs, la communauté scientifique, elle aussi, a besoin de coups de pouce pour collecter des informations sur certaines espèces. De telles initiatives sont agréables à soutenir et elles sont souvent prises dans un objectif de sensibilisation du public sur la disparition de la biodiversité.

Intégrer des réseaux d’entraides

Les réseaux d’entraide vous permettent d’interagir avec des personnes qui partagent les mêmes préoccupations environnementales. Ils peuvent organiser des ateliers, des évènements ou des projets communautaires. Les échanges incluent parfois des conseils sur des pratiques écologiques ou des techniques de recyclage, etc.

En participant à ces partages d’informations, vous renforcez non seulement vos connaissances et votre engagement. Vous encouragez également les membres à s’épauler, et à continuer leurs actions en faveur de l’environnement.

Soutenir et favoriser les circuits courts

Voilà quelque chose qui part de la consommation et qui est fort utile parce que nous consommons tous et parce que nos choix de consommation dessinent le monde de demain.

• Privilégiez l’achat de produits locaux directement auprès des producteurs ou des marchés fermiers. Identifiez ceux qui proposent des produits de qualité, respectueux de l’environnement. Autrement dit, ceux qui pratiquent des méthodes durables.
• En outre, participez aux AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). Pour rappel, celles-ci vous permettent de vous abonner à des paniers de produits frais et locaux, directement auprès des agriculteurs.
• Si possible, cultivez également vos propres fruits et légumes dans votre jardin. Ou bien, en utilisant des espaces communautaires dédiés à la culture urbaine. En soutenant les circuits courts, vous contribuez à réduire les émissions de carbone. Mais aussi à promouvoir une alimentation saine et durable.

A travers toutes ces actions, vous rendez vraiment service à l’écologie. Important. Quels que soient vos efforts, considérez ces coups de main locaux comme une pratique participative et positive. Il est question de construire un avenir radieux et plus durable.

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Comme la sagesse populaire le dit si bien, les déchets de l’un sont les trésors de l’autre. Et c’est d’autant plus vrai quand nos habitudes de consommation poussent beaucoup d’entre nous à se débarrasser d’objets pourtant encore fonctionnels. Ainsi, appareils électro-ménagers ou électroniques, meubles, vêtements, livres, etc. finissent parfois à la poubelle alors qu’ils sont encore utilisables. Malheureusement, ce représente un énorme gaspillage de ressources. Si un t-shirt, par exemple, semble être un objet banal, il a fallu des dizaines de litres d’eau et de produits chimiques pour le produire.

Heureusement, de nombreuses initiatives voient aujourd’hui, le jour pour redonner leur chance à ces objets délaissés, mais encore très utiles. Aux côtés du recyclage et de la récupération, l’échange et le troc se positionnent à présent comme des approches vertueuses. Non seulement ils sauvent des objets de la décharge, mais ils permettent aussi de préserver des précieuses ressources terrestres.

• Le Trocoeur

Porté par l’association AIMA, ce projet bat son plein depuis plus de 20 ans. Il récupère des objets donnés pour les remettre en état, puis les revendre à très bas prix. Il se spécialise essentiellement dans le mobilier professionnel et les vêtements. Cette initiative intervient dans plusieurs localités du Sud-Ouest et dispose à ce jour d’une demi-douzaine de recycleries.

• Le coin du Trocoeur

C’est une partie du projet de Trocoeur, à la différence que les gens viennent s’échanger directement leurs objets, sans qu’elle intervienne. L’association AIMA met à disposition un magasin plusieurs jours par semaine pour laisser place au troc.

• Trocr

C’est une application qui permet de donner ses objets inutiles ou encombrants tout en soutenant la bonne cause. Son principe, c’est que la personne intéressée doit faire un don à une association avant de pouvoir récupérer l’objet.

• Mytroc.fr

On a ici une plateforme en ligne très active qui permet de troquer tout et n’importe quoi, de l’objet aux services. On y échange aussi bien une paire de chaussures contre une course à vélo qu’un manteau contre un tableau. Il y existe même une monnaie fictive (« noisette ») pour troquer plus facilement.

En dehors des initiatives très structurées, des actions ponctuelles et locales se multiplient. De plus en plus de communes voient en effet se créer des foires de troc. De quoi se désencombrer tout en faisant des économies sur de nouvelles acquisitions. Il est donc bon de s’informer sur la tenue de tels évènements.

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